DPC

Un dispositif lourd selon les libéraux

Publié le 05/12/2013
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SEPT syndicats de professionnels libéraux, dont l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) dénoncent dans un communiqué commun « la lourdeur, les contraintes administratives et juridiques et l’absence de lisibilité » du développement professionnel continu (DPC). Ils jugent qu’il « ne permet pas d’accompagner le développement des équipes » de professionnels des soins primaires sur le terrain, qu’ils soient médecins généralistes, pharmaciens, infirmiers, dentistes, kinésithérapeutes ou pédicures-podologues. Selon eux, « l’État a généré un dispositif qu’il ne maîtrise plus, ni dans sa finalité, ni dans ses objectifs, ni dans son pilotage ». Ils estiment que les formations pluriprofessionnelles doivent devenir « une priorité et bénéficier de financements adéquats pour l’ensemble des professions des soins primaires ». Ils réclament donc « des évolutions rapides » du dispositif, ainsi que « l’implication pleine et entière des différentes professions dans leurs composantes scientifique et professionnelle ».


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3052