Après neuf semaines de boycott des cours, les étudiants des sept facultés de médecine et de pharmacie marocaines ont répondu absent à la convocation pour leur première journée d'examens.
Le ministère de l’Éducation nationale et le ministère de la Santé ont eu beau rassurer et promettre. Rien n'y a fait. Les 14 concessions accordées par les ministères (sur 16 revendications exprimées), ne suffisent pas à calmer la colère des étudiants qui ont décidé le boycott de la première journée de leurs examens (10 juin). Pas plus que le communiqué publié la veille des examens où les deux ministères « s'engagent à augmenter les postes affectés et à revoir le décret relatif à l'organisation du concours (...) de manière à garantir les droits et les acquis des étudiants », comme le rapporte le site Le MATIN.Ma.
La Coordination des étudiants refuse de céder tant qu’aucun consensus n’est trouvé autour des deux points qui représentent le nœud du problème : le refus catégorique d’intégrer les étudiants en médecine des facultés d’enseignement privé dans les examens d’internat et de résidanat et l’annulation de la décision de mise en place d’une sixième année de travaux pratiques avant l’obtention du diplôme de médecin-dentiste.
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