Numerus clausus

Le compte n’y est pas

Publié le 18/05/2009
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LES COURBES de la démographie officinales sont inquiétantes. D’un côté, des jeunes diplômés qui entrent de moins en moins dans la profession, et, de l’autre, des anciens qui raccrochent de plus en plus tôt (« le Quotidien » du 14 mai). Selon le président de la CAVP*, Bernard Lagneau, 5 000 titulaires vont prendre leur retraite dans les quatre prochaines années, sur les 28 000 recensés au 1er janvier 2009 par l’Ordre. « Y aura t-il assez d’adjoints pour compenser ces départs ? », s’interroge Bernard Lagneau. En tout cas, pour l’Ordre, l’augmentation du numerus clausus à 3 090 reste insuffisante pour répondre aux besoins futurs. Son président, Jean Parrot, indique ainsi que pour maintenir une stabilité globale de la profession entre 75 000 et 8 000 personnes, il faut former de 3 500 à 3 600 nouveaux diplômés par an. Et pour répondre aux évolutions de l’exercice de la profession, il faudrait plutôt tabler sur 4 200 à 4 300 nouveaux pharmaciens chaque année.

* Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens.

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2665