Dans le cadre de la refonte des études de santé, la formation des préparateurs en pharmacie se modernise et passera désormais par un diplôme universitaire, le DEUST, au lieu du brevet de préparateur (BP). Le DEUST est ouvert aux titulaires du baccalauréat via Parcoursup.
Un diplôme d'études universitaires scientifiques et techniques (DEUST) a été créé pour les préparateurs en pharmacie. « Ce diplôme est effectif dans plusieurs académies depuis la rentrée 2021 et remplacera dès la prochaine rentrée le brevet professionnel (BP) partout, sauf dans un dernier CFA », indique l’Ordre national des pharmaciens. Quant aux facultés, toutes devraient le proposer pour 2022-2023, sauf les facultés de Poitiers et Nancy.
Ce DEUST correspond à 2 années d’études supérieures. Une collaboration entre les CFA (centres de formation d’apprentis) et les universités est mise en place localement. L'Ordre indique que la formation est « universitarisée », avec inscription à l’université permettant la délivrance de ce diplôme universitaire, participation universitaire à l’enseignement à hauteur d’un pourcentage variable selon les régions, mais de l’ordre de 20 à 30 % actuellement, et respectant le rôle des CFA.
Ce DEUST est ouvert à tous les titulaires du baccalauréat (via Parcoursup) ou diplôme équivalent reconnu, sans limite d’âge. La sélection se fait sur dossier (entretiens et tests possibles) et la formation est en alternance avec contrat d’apprentissage. Enfin, une voie de validation des acquis d’expérience (VAE) est ouverte aux préparateurs titulaires de l’ancienne formation (BP) qui le souhaitent, car les deux diplômes ouvrent l’accès à la profession sans distinction à ce jour.
Après l’obtention du DEUST 1 et 2, le préparateur peut poursuivre ses études par une licence pour une 3e année de spécialisation (préparateur en pharmacie hospitalière), un accès au parcours LMD (licence master doctorat). Enfin, une évolution vers une licence 3 professionnelle (technicien supérieur en pharmacie d’officine ou technicien supérieur en pharmacie hospitalière) est en cours en discussion sous l’égide des différents ministères concernés offrant des possibilités d’évolution de carrières.
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