D’après le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) du 7 juin, 26,9 % des femmes n’ont pas réalisé de frottis de dépistage au cours des trois dernières années. Celles-ci sont le plus souvent célibataires, avec un faible niveau d’études et sans assurance ou mutuelle de santé complémentaire, selon cette étude menée sur 2 500 femmes en Ile-de-France (Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne). Par ailleurs, vivre dans un quartier faiblement doté en médecins généralistes et gynécologues est également un facteur de risque de retard du dépistage par frottis. Toutefois, dans ces quartiers défavorisés, les femmes actives et mobiles (qui travaillent et qui changent de quartier) s’en sortent mieux : elles ne sont que 16,1 % à n’avoir pas réalisé de dépistage par frottis au cours des trois dernières années. D’où l’importance de « préserver ou augmenter l’offre de soins gynécologiques ambulatoires de proximité (en médecine générale ou spécialisée) pour les femmes peu mobiles, par ailleurs les plus vulnérables et les plus défavorisées », concluent les auteurs.
Cancer du col de l'utérus : un quart des femmes mal dépistées
Par
Publié le 07/06/2016
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Col
Crédit photo : PHANIE
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendupharmacien.fr
Relocalisation industrielle
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Médication familiale
Baisses des prescriptions : le conseil du pharmacien prend le relais
Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens
Retraite des pharmaciens : des réformes douloureuses mais nécessaires