Inspirée de la campagne de la Sécurité sociale britannique (NHS) « Think Pharmacy first », la communication imaginée par NèreS a conquis la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) et l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF). Et même l’Ordre national des pharmaciens qui, pour l’occasion, a autorisé l’utilisation de la croix verte dans tous les visuels de la campagne, se félicite Antoine Bon, vice-président de NèreS.
L’idée ? Développer le réflexe, pour les Français, de se rendre en pharmacie pour la prévention et le traitement des affections courantes. Le slogan ? « Ma pharmacie, mon conseil santé ». Un concept qui rejoint la volonté de l’ensemble de la profession de faire de la pharmacie « la porte d’entrée du système de santé », relève Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO. Lancée samedi dernier, à l’occasion de la Journée mondiale des pharmaciens, cette campagne se veut saisonnière. Ce premier volet, diffusé sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, YouTube…) et sur un site Internet dédié (ma-pharmacie-mon-conseil-sante.fr) jusqu’en février prochain, se focalise sur les maux de l’hiver. Afin de rendre visible le rôle et les compétences des officinaux, la campagne met en scène des moments de la vie courante où le simple fait de demander conseil au pharmacien permet de résoudre les problèmes de santé du quotidien.
Premier recours
Des affiches vont être acheminées dans les pharmacies par les deux syndicats de pharmaciens. Il est aussi possible de les imprimer à partir de leur site Internet respectif. « Cette campagne traduit le rôle de pharmacien de premier recours, à savoir orienter le patient dans le parcours de soins, soit vers le médecin lorsque c’est nécessaire, soit par un accompagnement et la délivrance d’un médicament adapté. C’est notre quotidien mais cela mérite d’être expliqué car ce n’est pas une évidence pour le grand public », remarque Philippe Besset, président de la FSPF.
L’opération est financée à hauteur de 100 000 euros par NèreS qui espère obtenir la contribution des pouvoirs publics pour les prochains volets de la campagne, à l’image de ce qui se fait au Royaume-Uni. Car il s’agit avant tout d’une campagne de santé publique, traduisant « une stratégie de réorganisation du parcours de soins et de repositionnement du pharmacien dans cette organisation », souligne Gilles Bonnefond, porte-parole de l’USPO. Objectif : préserver le temps médical tout en permettant à tout patient un accès facile aux soins, sans rendez-vous et avec un professionnel de santé de confiance. Le but de cette campagne : le faire savoir. Et faire en sorte que, progressivement, le réflexe pharmacien devienne naturel.
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