Si le message « DGS-Urgent » se fait encore attendre, le ministère de la Santé vient de confirmer, dans un communiqué de presse, que Beyfortus 50 mg est désormais réservé aux maternités, afin de « donner la priorité aux nourrissons les plus à risque ». Beyfortus 100 mg, pour les enfants de plus de 5 kg, reste disponible à la commande pour les pharmacies d’officine, mais dans la limite de 5 doses par commande.
C’est confirmé par le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau. Face à l’engouement inattendu et bienvenu des parents de nourrissons, Beyfortus (nirsévimab) dans son dosage 50 mg indiqué chez les enfants de moins de 5 kg, est désormais réservé aux maternités. « En effet, les nourrissons de moins d’un mois sont les plus à risque de faire une forme grave de bronchiolite », rappelle-t-on au ministère. Beyfortus 100 mg, indiqué donc chez les enfants de plus de 5 kg, reste disponible à la commande par les pharmacies d’officine. Cependant, « pour une meilleure gestion des doses », le ministère insiste auprès des confrères « sur le fait que ces commandes doivent se faire sur la base de prescriptions médicales et sont limitées à 5 doses par commande ».
Le ministère se félicite, par ailleurs, du succès de cette campagne d’immunisation. « Les traitements préventifs non obligatoires ont généralement un taux d’adhésion qui varie entre 5 et 10 %. Or, les taux d’adhésion à ce nouveau traitement préventif dépassent aujourd’hui les 60 % et atteignent même 80 % dans certains établissements de santé. » L’agence Santé publique France avait tablé, pour sa part, sur un taux d’adhésion de 30 %, justifiant ainsi la commande de 200 000 doses de Beyfortus pour plus de 700 000 bébés éligibles sur le territoire français.
À la Une
Journée du 30 mai, grève des gardes, pétition… Où en est le mouvement de mobilisation des pharmaciens ?
Accès aux médicaments
MSF dénonce les « prix exorbitants » des stylos à insuline
Innovation
Sanofi tente le développement d’un vaccin grippe/Covid-19 avec Novavax
Alerte de l’Académie de médecine
Nouveaux animaux de compagnie : un risque de zoonose chez l’enfant à ne pas négliger