« Depuis une quinzaine d’années, la cosmétologie est devenue “scientifique”, et ce pour trois raisons :
- grâce aux progrès considérables faits par la dermatologie dans la connaissance de l’anatomie, de la physiologie et de l’immunologie cutanées, la cosmétologie s’est considérablement enrichie ;
- pendant la même période, la notion de vieillissement cutané avec ses altérations esthétiques et médicales a incité les individus à chercher des moyens de rajeunissement et/ou de réparation cutanés, avec des produits améliorant globalement l’état de la peau, aussi bien le visage que le corps ;
- les laboratoires de dermocosmétique et les grandes marques de la parfumerie, ayant bien observé et compris cette évolution rapide, ont investi un financement considérable dans la recherche en cosmétologie, permettant ainsi le développement et la mise sur le marché de nouveaux cosmétiques adaptés à des cibles précises proches des pathologies médicales cutanées (eczémas, psoriasis, acnés, kératoses actiniques, cancers cutanés) ou esthétiques (vieillissement cutané, notamment). Les tests d’efficacité se sont multipliés, sont devenus mesurables et reproductibles grâce à de nouvelles et nombreuses techniques de mesure.
Approfondir la recherche
« Pour autant, de nombreux axes de recherche demandent à être approfondis, notamment la protection de la peau contre les agressions (facteurs environnementaux tels pollution, UV) et le processus de réparation cutanée, également le rôle essentiel de la barrière cutanée qui, bien hydratée, doit permettre le passage des principes actifs toujours plus nombreux et de mieux en mieux ciblés grâce à de nouveaux vecteurs.
« Par ailleurs, il faut multiplier les tests d’évaluation à la fois des principes actifs et des produits finis ; contrôler la toxicité des molécules de façon drastique et leur tolérance avec ou sans exposition solaire ; prendre en considération la notion de ressenti et de plaisir à l’application des cosmétiques par des tests psychologiques adaptés, complétés par l’imagerie cérébrale.
« D’autres sujets plus récents restent à approfondir : la recherche sur les neuromédiateurs et une meilleure connaissance des relations entre le cerveau et la peau ; l’apport des nouvelles techniques (biothérapies, cellules souches…) ; l’éducation des consommateurs pour une utilisation maximale des cosmétiques, sur des pathologies cutanées liées ou non à la pollution et au vieillissement (kératoses actiniques, cancers cutanés, pigmentations…) ; enfin, envisager les progrès de la génétique…
« La nouvelle catégorie du prix Galien attribuée à la dermocosmétique répond donc parfaitement à l’esprit d’innovation médicale et thérapeutique dans lequel s’inscrivent les publications du Quotidien du Médecin et du Quotidien du Pharmacien. »
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