Federgy, le syndicat des réseaux

Publié le 13/10/2014

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Dernier né dans le paysage pharmaceutique, Federgy se présente comme la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacie. Créé à l’initiative des 14 membres du Collectif national des groupements de pharmaciens d’officine (CNGPO), il est, par définition, ouvert à tout groupement national ou enseigne nationale de pharmacie. Un choix qui peut paraître étonnant de la part du Collectif, déjà ancré dans la défense des réseaux. « Le CNGPO est un regroupement de groupements ayant des valeurs communes. Cela signifie qu’il n’a pas l’obligation d’accepter tout groupement qui souhaiterait adhérer. Au contraire, en tant que syndicat, Federgy est ouvert à tout réseau qui le souhaite et cette chambre syndicale a bien pour vocation de défendre l’ensemble des groupements et enseignes », explique Pascal Louis, président du CNGPO.

Une façon aussi de dire que Federgy n’entrera pas en concurrence avec les syndicats de pharmaciens (FSPF, UNPF et USPO) puisque ce sont bien les intérêts des réseaux qui seront représentés et défendus, et non ceux des officinaux, même s’il arrivera parfois que les deux se confondent. « Federgy accompagne 12 000 pharmacies et devient la quatrième force syndicale des métiers de la pharmacie, à côté du LEEM (Les Entreprises du médicament), de la CSRP (Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique) et des syndicats officinaux », indique Christian Grenier, élu président de cette toute nouvelle structure. Il est épaulé par un vice-président, Jean-Pierre Dosdat (président d’Objectif Pharma), une secrétaire, Nathalie Renault (présidente de Réseau Santé) et d’un trésorier, Christian-Eric Mauffré (président du CEIDO). Actuellement constitué des 14 membres du CNGPO, Federgy devrait s’étoffer dans les mois à venir de nouveaux adhérents. « C’est la diversité qui fera notre force », assure Christian Grenier.

› M. M.