* L’Ouzbékistan à Paris avec « Splendeurs des oasis d'Ouzbékistan » au Louvre et « Sur la route de Samarcande. Apparats, broderies et couleurs d'Ouzbékistan » à l’Institut du monde arabe, expositions en partenariat avec la Fondation pour le développement de l’art et de la culture de l’Ouzbékistan. Dans les steppes d’Asie centrale, au carrefour de l’Inde, la Chine, la Perse et le monde arabo-musulman, les oasis sur les routes caravanières de la soie, Samarcande, Boukhara ont été des lieux de dialogue et d’échange. Au Louvre (jusqu'au 6 mars), mille ans d’histoire, jusqu’à ce que Tamerlan fasse de Samarcande sa capitale au XIVe siècle. On y voit les peintures murales monumentales de palais, les pages des plus anciens corans, des trésors en or provenant de Bactriane, d’autres en argent, soie, céramique fine et la fameuse peinture miniature de l’École de Boukhara du XVIe. À l’Institut du monde arabe (jusqu’au 4 juin), les splendeurs artisanales du XIXe et du début du XXe, avec les somptueux caftans traditionnels (manteaux), les suzani, (pièces brodées pour les intérieurs), les harnachements de chevaux en argent sertis de turquoises ainsi qu’une vingtaine de peintures de l’avant-garde russe des années 1920. L’Ouzbékistan est depuis 1991 une République indépendante héritière de ces cultures et traditions ancestrales.
Et aussi
* « Fabrice Hyber. La Vallée », à la Fondation Cartier (jusqu’au 30 avril). Depuis les années 1990, Fabrice Hyber a fait de son bocage vendéen familial, la Vallée, une œuvre. Les 300 000 graines plantées sont devenues une forêt et sa source d’inspiration. « Je sème les arbres comme je sème les signes et les images. Elles sont là, je sème des graines de pensée qui sont visibles, elles font leur chemin et elles poussent. Je n’en suis plus maître. » On les retrouve sur ses toiles .
* Photos avec « Décadrage colonial » au Centre Pompidou (jusqu’au 27 février). La dénonciation par les surréalistes de la politique impérialiste de la France à l’occasion de l’Exposition coloniale internationale de 1931. Ils organisent une contre-exposition avec « la Vérité sur les colonies » et le soutien de Man Ray dans son « reportage ». Une dénonciation en deçà de l’exploitation et de la violence en particulier sexuelle.