L'année 2023 aurait-elle été celle du grand réveil ? On l'a cru un temps, mais après l'agitation prodigue des années Covid, c'est plutôt la gueule de bois qui saisit l'officine. Ces derniers mois, les pharmaciens ont certes gagné : plus de missions, plus de considération et de nouvelles rémunérations… Mais ils ont aussi perdu : baisses de prix à répétition, plus de ruptures de stock, une inflation persistante, moins de personnel dans les officines… Moins d'officines, tout court ! Dans ce contexte, difficile de dire de quoi 2024 sera faite. L'attente semble s'installer dans tous les domaines. Contre l'insécurité croissante dans les officines, un premier pas vient d'être franchi, avec la campagne de lutte contre les violences faites aux soignants lancée fin décembre. Mais il faudra sans doute en attendre longtemps les effets. De même que ceux du plan anti-pénurie de médicaments inauguré par une charte à la pertinence discutée. Attendre aussi l'arrivée effective de l'e-prescription sur les comptoirs officinaux. Mais l'attente qui cristallise toute la profession est sans doute celle du début des négociations avec l'assurance-maladie. Véritable serpent de mer de fin d'année, ces discussions sont pourtant le sésame d'une revalorisation de la rémunération, condition sine qua non du retour à l'équilibre économique du réseau. 2024 débute donc comme un jeu de patience. Par une information aussi précise que réactive, patiemment, fidèlement, « Le Quotidien du pharmacien » éclairera votre attente.
SPECIAL BILAN 2023
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Publié le 04/01/2024
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Didier Doukhan
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Source : Le Quotidien du Pharmacien