L’édition 2018 du Congrès national des pharmaciens, organisé par la FSPF (1), l’UTIP et l’APR (2), se déroulera au Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg.
« Cette année encore, le Congrès national des pharmaciens s’est mis en quatre pour vous proposer une manifestation de grande qualité », insiste Alain Boetsch, président du Congrès national et président de la Chambre syndicale des pharmaciens du Bas-Rhin, précisant que des conférences et des ateliers aborderont « tous les aspects de cette belle profession qui est la nôtre ».
Pour cette année, l’APR a ainsi choisi de consacrer l’un des ateliers thématiques à la télémédecine (le samedi 20 octobre à 16 h 45). Selon son président, Albin Dumas, les pharmaciens ne doivent pas rester sur la touche. À l’officine, la télémédecine pourrait être utilisée pour les soins non programmés, estime-t-il. « Il ne s’agit pas de contourner le praticien mais de trouver une solution pour le patient », précise Albin Dumas. En pratique, expliquent les organisateurs, cet atelier « vise à montrer comment les nouvelles technologies peuvent s’insérer harmonieusement dans notre système de santé, en renforçant la relation du patient et de ses soignants de proximité ».
Session de formation validante pour le DPC
L’UTIP a, elle, décidé d’aborder la question des TROD à l’officine au cours d’un atelier (samedi 20 octobre à 14 h 15). « Il nous semble important de les remettre en avant », explique Alain Guilleminot, président de l’association, qui veut en faire un nouvel axe de formation à développer. L’UTIP propose également un atelier sur l’accueil du patient LGBT à l’officine (dimanche 21 octobre à 9 h 30). « La santé des patients lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) est encore un tabou médical et le pharmacien a assurément un rôle à tenir auprès de ce public, en termes d’accueil, d’accompagnement et de prévention, vis-à-vis notamment de certaines pathologies ciblées », soulignent les organisateurs.
Enfin, comme chaque année, l’UTIP invite les congressistes à une session de formation validante pour le DPC. Celle-ci portera sur le bilan partagé de médication (dimanche 21 octobre à 13 h 45). « Cette formation vise à donner les outils complets pour mettre en place ces bilans à l’officine », indique Alain Guilleminot. Le président de la FSPF, Philippe Gaertner, exhorte ses confrères à s’engager dans les bilans de médication. « Démarrez ! » lance-t-il, car « si nous ne réussissons pas, ce sont d’autres professions qui mèneront ces bilans ». L’objectif pour 2018 est de 20 bilans par officine. Autrement dit, il n’y plus de temps à perdre.
(1) Fédération des syndicats pharmaceutiques de France.
(2) Association de pharmacie rurale.