À l’occasion de la journée mondiale du cœur du 26 septembre, la Fédération française de cardiologie alerte sur les risques encourus par les femmes pour lesquelles les symptômes de l’infarctus du myocarde restent méconnus.
Parce que plus de la moitié des femmes de moins de soixante ans victimes d’un infarctus n’ont pas ressenti les symptômes classiques connus chez l’homme, elles ont été mal diagnostiquées et ont vu leurs chances de survie diminuer.
Tandis que chez l’homme, les douleurs dans la poitrine irradiant le bras gauche et la mâchoire sont communément reconnues comme des indices d’infarctus, chez la femme, les symptômes sont plus diffus et restent ignorés du grand public.
En témoigne la vidéo publiée sur les réseaux sociaux par la Fédération française de cardiologie à l’occasion de la journée mondiale du cœur, le 26 septembre, et de la semaine de prévention des maladies cardiovasculaires qu’elle organise du 24 septembre au 4 octobre. Sous le titre, « Un casting pas comme les autres », plusieurs comédiennes sont invitées à mimer diverses situations, demande en mariage, rupture, orgasme… Sommées de simuler un infarctus, elles s’en révèlent bien incapables, adoptant les gestes propres à l’homme dans cette pathologie.
Alors que l’infarctus ne cesse de progresser chez les femmes jeunes (+4,8 % par an entre 2009 et 2013), la Fédération française de cardiologie lance une campagne de sensibilisation aux signes avant coureurs d’un infarctus féminin : oppression thoracique, difficultés à respirer, palpitations, nausées, essoufflements à l’effort et au repos et grande fatigue persistante.
La Fédération française de cardiologie insiste d’autant plus sur la reconnaissance de trois signes qui ne doivent pas tromper (sensation d’épuisement, essoufflement à l’effort et nausées), que les femmes « ne sont pas suffisamment conscientes que l’accident coronaire peut les toucher » et « qu’elles sous-estiment souvent la douleur ».