Cinq mois après l’opération « Moi(s) sans tabac », 38 % des fumeurs déclarent dans une enquête réalisée par Sovape être sortis du tabagisme grâce au vapotage et au soutien des autres fumeurs.
En avant-première de la Journée sans tabac du 31 mai, l’association Sovape publie les résultats d’une enquête mettant en évidence l’association du vapotage et du support de pairs dans le succès de la sortie du tabagisme.
Selon cette association, qui a pour but de promouvoir le vapotage pour réduire les risques liés au tabagisme, 38 % des fumeurs ont pu arrêter totalement le tabac dans les cinq mois qui ont suivi l’opération « Moi(s) sans tabac » déclenchée en octobre 2017. Parmi eux, 7 % ne vapotent plus non plus. Fin avril, 6 % déclaraient par ailleurs avoir réduit de moitié leur consommation de cigarettes, 8 % de quelques cigarettes ; 1 % fume comme avant.
Dans tous les cas, ces 410 répondants faisaient partie des 4 000 fumeurs inscrits au groupe Facebook Les Vapoteurs #MoisSansTabac, l’un des groupes mis en place dans le cadre de l’opération « Moi(s) sans tabac ». Il s’agissait de proposer le vapotage comme alternative à la cigarette en offrant parallèlement à ces candidats d’être soutenus par une dynamique de groupe de pairs (groupe d’auto-support). Ces résultats incitent l’association Sovape à déclarer : « Avec la vape et un bon accompagnement, il y a dix fois plus de chances d’arrêter de fumer que sans rien. »
Sovape souhaite désormais diffuser ce message de manière ludique en invitant les vapoteurs à faire un selfie en montrant ses dix doigts pour symboliser ces dix chances supplémentaires d’arrêter de fumer.
L’association milite désormais pour que le vapotage soit reconnu par les pouvoirs publics au même titre que les autres outils de sevrage tabagique. Le pneumologue William Lowenstein, spécialiste des addictions et président de SOS Addiction, estime ainsi que « la vape doit enfin être reconnue par nos tutelles comme un moyen fort de sevrage du tabac fumé, moyen de plus compatible avec les autres méthodes classiques (patchs, substituts nicotiniques dorénavant remboursables malgré, jusqu’à ce jour, des résultats bien en deçà de ceux du vapotage) et moyen qui, avec les milliers de vies qu’il va sauver, ne coûtera rien à notre système sanitaire ; au contraire, il va lui faire économiser des centaines de millions d’euros ! » (voir également notre article « abonné »).