De nombreux pharmaciens syriens ont fait partie des centaines de milliers de réfugiés arrivés en Europe ces derniers mois. Une situation qui n’est pas surprenante dans la mesure où ce pays comptait une forte densité de pharmaciens, mais aussi un bon système de distribution, lui aussi fortement affecté par la guerre.
Comme le constate la FIP, qui a déjà observé une situation comparable en Haïti ou en Libye, beaucoup de pharmaciens migrants ne souhaitent pas rentrer, dans la mesure où l’exercice de leur profession réclame des conditions de stabilité économique et politique qui seront longues à mettre en place.
« Il faut parfois 20 ans pour reconstruire un service pharmaceutique », constate le secrétaire général de la FIP, Luc Besançon, qui rappelle que celle-ci propose des aides techniques aux pays concernés, en attendant qu’ils puissent avoir renouvelé leurs structures, comme elle le fait actuellement en Libye. « Nous devons privilégier, dans ces pays, la formation et l’installation de professionnels d’origine locale, connaissant bien le terrain et désirant y exercer, plutôt que d’en faire venir de loin », estime-t-il par ailleurs.
Pharmaciens dans un pays en guerre
Publié le 15/10/2015
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3208