Cinq associations étudiantes proposent un guide visant à expliquer les avantages de l’expérimentation de la PACES sans redoublement possible.
Alors que des expérimentations de PACES en un an, avec suppression du redoublement, vont être mises en place dans plusieurs facultés, des organisations étudiantes (ANEPF, ANEMF, ANESF, FNEK et UNECD*) viennent de publier un guide expliquant en détail l’expérimentation de cette PACES particulière. « Nous resterons vigilants à ce que l’application de cette expérimentation respecte le cadre défini lors des négociations avec le ministère, et ne crée pas d’inégalités entre étudiants », soulignent les cinq associations, qui sont favorables à cette expérimentation.
Cette PACES particulière supprime la possibilité de redoubler tout en maintenant une deuxième chance via un renforcement des passerelles et des possibilités de réorientations. Elle s’accompagne également d’une modification du contenu du concours PACES, avec un second examen à l’oral pour un certain pourcentage d’étudiants en queue de numerus clausus (voir notre article « abonné »). A priori, cette PACES en un an sera expérimentée dès la rentrée prochaine dans plusieurs facultés parisiennes (Paris V, VI et VII), comme l’a confirmé au « Quotidien du Pharmacien » Jean-Louis Beaudeux, doyen de la faculté de pharmacie de Paris Descartes. En revanche, l’université de Lille a fait marche arrière sur ce projet qu’elle avait elle aussi prévu d'instaurer en 2018-2019. Face aux inquiétudes manifestées par les étudiants, il ne sera mis en place qu'à la rentrée 2019-2020.
*Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF), Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF), Association nationale des étudiants sages-femmes (ANESF), Fédération nationale des étudiants en kinésithérapie (FNEK), Union nationale des étudiants en chirurgie dentaire (UNECD).