Les deux syndicats d’officinaux, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), accueillent plutôt bien la nomination d’Agnès Buzyn à la tête du ministère de la Santé.
Pour Philippe Gaertner, président de la FSPF, le choix d’installer un professionnel de santé avenue de Ségur va certainement faciliter les échanges avec les pharmaciens. Mais au-delà d’être professeur en médecine, Agnès Buzyn est aussi une personne qui possède « une vision de l’avenir de l’officine », pense-t-il. En tout cas, le président de la FSPF entend la solliciter rapidement, calendrier conventionnel oblige. « Nous souhaitons la rencontrer pour mettre en adéquation sa vision de la pharmacie d’officine avec les objectifs de la convention avec l’assurance-maladie », explique Philippe Gaertner.
« Je pense que nous allons très rapidement entrer en contact afin de conclure la convention pharmaceutique », indique également Gilles Bonnefond, qui rappelle que ce dossier est une priorité. Quoi qu'il en soit, le président de l’USPO loue la connaissance très large du monde de la santé de la nouvelle ministre, fruit notamment de ses expériences de praticien hospitalier, de présidente l'Institut national du cancer (INCa), puis, jusqu’à hier, de la Haute Autorité de santé (HAS). « Elle connaît les soins, la prévention, l’évaluation et la sécurité des médicaments et des pratiques », souligne Gilles Bonnefond.