Marc Kenesi, CERP France : « J’entends parler des droits et des devoirs des pharmaciens, des droits des malades mais pas de leurs devoirs. Le professionnel de santé ne peut tout faire, le patient doit s’engager. »
Gérard Raymond, AFD : « On n’a pas tiré le bon numéro en étant malade, mais on a le devoir, face au système de santé, d’être acteur de sa santé par la volonté de garder son capital santé. »
Jean-Pierre Lamothe, pharmacien : « La concentration de professionnels de santé dans des pôles médicaux percute l’aménagement territorial de l’offre de soins. Nombre de pharmacies rurales sont en difficulté parce que le médecin de campagne n’a pas été remplacé. »
Bernard Charles, Laboratoires Pierre Fabre : « Le médecin ne discute plus avec le malade et le patient reste avec ses questions. Les patients se spécialisent dans leur pathologie, mais il faut les accompagner, toutes les sources d’informations ne se valent pas. Le rôle du pharmacien est considérable. »
Jean-Luc Préel, député : « Je plaide pour qu’on rende du temps médical et que les médecins aient le temps d’écouter leurs patients, pour revenir à une médecine plus humaniste. »
Laure Albertini, ARS Île de France : « Tout le monde a sa place dans l’éducation thérapeutique du patient, les professionnels de santé comme les associations de malades. »