Nombreux furent les Poilus qui « herborisèrent » pendant les interminables semaines d’immobilisme, dans les tranchées. Cette guerre de position favorisa la contemplation d’une nature qui contribua à maintenir le moral de soldats largement recrutés, rappelons-le, dans une société encore majoritairement rurale et attentifs à retrouver des repères évocateurs de leur village d’origine. En témoignent les nombreuses plantes séchées jointes aux lettres et aux cartes envoyées du front voire les herbiers entiers, réalisés avec soin et étiquetés avec méticulosité. Parmi ceux-ci, « Plantes de Poilus » présente dans sa quasi-intégralité l’herbier d’un certain Stanislas Boireau et ses étiquettes jaunies revenues d’autant d’enfers ayant noms Verdun, Ypres ou encore Chemin des Dames… De nos jours, certaines de ces fleurs séchées se trouvent vendues aux enchères et contribuent à perpétuer la mémoire de ceux qui les regardèrent et les cueillirent sur le sol même des batailles de la Grande guerre.
Herborisations au front
Publié le 30/10/2014
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3127