- Albin Dumas, président de l’APR : « Le facteur aggravant des officines rurales est qu’elles sont plus petites, en termes d’activité, que la moyenne nationale. »
- Gilles Bonnefond, président de l’USPO : « Je suis inquiet de la réforme de la rémunération en 2016, qui va aggraver la distorsion entre les officines ayant beaucoup de patients chroniques et les grosses pharmacies qui ont plus de potentiel de développement. »
- Philippe Besset, vice-président de la FSPF : « Le passage de l’honoraire de dispensation de 0,80 euro à 1 euro en 2016 apportera 40 millions d’euros au réseau. On ne peut pas se passer de cet apport. Mais il est vrai qu’il faudrait améliorer le dispositif conventionnel pour les patients chroniques. »
- Stéphane Joly, vice-président du GEMME : « La situation risque d’empirer à l’avenir pour les petites officines, en raison des baisses de prix. Les syndicats doivent agir sur ce terrain. »
- Bernard Charles, conseiller des Laboratoires Pierre Fabre : « Le phénomène des rétrocessions hospitalières s’accélère. Or on garde les mêmes enveloppes budgétaires à l’hôpital, et on les baisse en soins de ville. »
- Claude Baroukh, Népenthès : « Le vrai problème des petites officines rurales est aussi la désertification médicale. C’est un drame dans de nombreux départements. »
- Pascal Brière, vice-président du GEMME : « Il existe d’autres sources d’économies que celles qui sont faites sur la chaîne du médicament, notamment avec les biosimilaires. On pourrait économiser 250 millions d’euros si le dispositif des biosimilaires n’était pas bloqué et restreint. »