Sur les huit premiers mois de l’année, les remboursements de soins de généralistes ont reculé de 7,8 %, ceux de soins spécialisés ont plongé de 10,6 % et les frais de soins dentaires de 15,1 %. Sur une année complète, ces baisses restent spectaculaires (-5,1 % pour la médecine générale et -6,5 % pour les spés).
À noter que le seul poste des honoraires médicaux et dentaires subit une érosion de 10 % – hors rémunérations forfaitaires et hors avances sur compensation pour perte
d’activité.
Cette réduction s’observe également pour les frais de soins d’auxiliaires médicaux (-5,6 % sur huit premiers mois) avec des évolutions très disparates (-19,7 % pour le poste kiné mais +4 % pour les soins infirmiers). Les transports s’affichent aussi en très net repli (-12,5 %).
En revanche, sans surprise, le poste des analyses médicales a progressé fortement (+ 8,4 %), tendance qui devrait encore s’accélérer sur le second semestre. Quant aux versements d’indemnités journalières (IJ), ils ont bondi de 30 %, sous l’effet des mesures exceptionnelles prises depuis mi-mars.
Les dépenses des médicaments délivrés en ville croissent légèrement à fin août (+1,7 %) alors que le poste médicament dans son ensemble se stabilise à 0,7 % (rétrocession hospitalière incluse). Du côté des établissements enfin, les versements ont augmenté dans les hôpitaux publics (+5,4 %) mais baissé dans les cliniques (-4 %)
Au total, les dépenses du régime général sur les huit premiers mois de l’année progressent de 2 %.