Les résultats d’une étude menée en 2022 ont montré un risque potentiel de troubles neurodéveloppementaux accru chez les enfants exposés in utero au topiramate, en comparaison à une population non exposée. Pour minimiser ce risque, la prescription et la dispensation des spécialités antiépileptiques de topiramate (Epitomax et ses génériques) chez les filles, les adolescentes et les femmes en âge de procréer ou enceintes ont fait l’objet d’un encadrement plus strict : prescription initiale annuelle réservée aux spécialistes en neurologie ou en pédiatrie, et signature d’un accord de soins. La mise en œuvre de ces mesures a été organisée en deux étapes : depuis le 2 novembre 2022, elles sont applicables pour toute initiation de traitement. Un délai était accordé pour permettre aux patientes en cours de traitement de consulter leur neurologue ou leur pédiatre afin d’obtenir une ordonnance conforme à ces nouvelles dispositions. Ce délai est désormais écoulé et depuis le 2 mai, ces mesures sont étendues à toutes les patientes. En initiation ou en renouvellement de traitement, la dispensation de topiramate chez les patientes à risques (filles, adolescentes, femmes) ne peut avoir lieu que sur présentation d’une ordonnance établie par un neurologue ou un pédiatre datant de moins de un an, et sur présentation de l’accord de soin cosigné.
A savoir pour bien dispenser
Spécialités de topiramate : conditions de délivrance applicables depuis le 2 mai
Par
Publié le 05/05/2023
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
Crédit photo : VOISIN/PHANIE
David Paitraud
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %