Selon une étude écossaise en vie réelle incluant plus d’un million de personnes, une dose du vaccin de Pfizer-BioNTech ou du vaccin AstraZeneca entraîne une chute du risque d’hospitalisation liée au Covid-19, quatre semaines après l’administration.
Cette étude en prépublication dans le « British Medical Journal » (BMJ) pourrait bien réhabiliter le vaccin d’AstraZeneca, sous le feu des critiques depuis son homologation européenne. Menée en vie réelle du 8 décembre 2020 au 15 février 2021, elle inclut 1,14 million d’Écossais (soit 21 % de la population) ayant reçu une première dose vaccinale : 650 000 du vaccin Pfizer-BioNTech et 490 000 de celui d’AstraZeneca. Ses auteurs observent que 28 à 34 jours après cette première dose, le risque d’hospitalisation baisse de 85 % avec le vaccin de Pfizer-BioNTech et de 94 % avec celui d’AstraZeneca. Cette efficacité se retrouve dans toutes les tranches d’âge, y compris chez les personnes âgées. Ainsi, cette efficacité est de 81 % chez les personnes de 80 ans et plus lorsqu’on combine les résultats des deux vaccins.
Des « résultats très prometteurs » selon Marie-Paule Kieny, présidente du Comité vaccins contre le Covid-19, qui espère que cette étude aura plus de poids que celle menée en Afrique du Sud. Celle-ci, circonscrite à 2 000 volontaires jeunes (moyenne d’âge de 31 ans), ne permet pas de savoir si le vaccin est efficace contre le Covid sévère et chez les populations les plus enclines à développer une forme grave, rappelle-t-elle. Ce à quoi l’étude écossaise, de grande ampleur et en vie réelle, contribue au contraire à répondre, en choisissant comme critère d’efficacité l’absence d’hospitalisation.
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