LE G5 SANTÉ, qui regroupe des industriels français, ne décolère pas face au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2014 qu’il juge en contradiction avec les décisions du contrat de filière santé signé le 5 juillet dernier. Pourtant, « les 44 mesures du contrat de filière sont à même de donner une nouvelle impulsion au développement des industries de santé », estiment les membres du G5. L’une des mesures du PLFSS 2014 qui irrite particulièrement les industriels français, l’élargissement du droit de substitution aux médicaments biosimilaires. Pour eux, cette disposition « est emblématique d’une politique qui, faute d’écoute des acteurs, impose des modalités de fonctionnement ni efficaces ni à même de garantir la sécurité des malades. » Car selon eux, « la substitution de médicaments biosimilaires, qui ne sont pas identiques entre eux, pose un problème de santé publique soulevé par les agences sanitaires de tous les pays dont l’ANSM ». Les représentants du G5 considèrent en outre que la substitution des biosimilaires est en totale contradiction avec la politique de développement de la bioproduction en France et envoie un signal très négatif aux entreprises qui investissent dans ce secteur. Dans ce contexte, ils demandent une reprise rapide de la concertation, en amont de la rédaction du décret d’application.
Biosimilaires
Une substitution risquée, selon le G5 santé
Publié le 16/12/2013
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3055
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