L’application mobile Vidal ma santé est la première à recevoir le label de l’Association du bon usage du médicament (ABUM). Dévoilée lors du forum du même nom, le 18 mai, elle se présente comme une « appli compagnon » qui aide le patient à intégrer ses traitements au quotidien.
Cette appli pourrait faire partie des toutes premières à être référencée par le ministère de la Santé pour intégrer le catalogue d’applis proposé dans « Mon espace santé ». Le dossier est en tout cas en cours d’instruction. En attendant, Vidal ma santé est la première appli à être labellisée par l’ABUM. Son objectif est d’accompagner le patient sous traitement dans tous ses questionnements au quotidien. Une expérience patient présentée lors du forum sur le bon usage du médicament par le biais d’une vidéo où une jeune femme explique sans détour : « C’est comme si j’avais un pharmacien dans ma poche ! »
Car même en connaissant bien sa pathologie, certaines questions apparaissent en fonction des situations et auxquelles on ne pense pas face à son professionnel de santé. La jeune femme raconte, par exemple, avoir passé une soirée avec des amis mais elle ne savait pas si elle pouvait boire un verre d’alcool avec son traitement au long cours. Dans le doute, elle s’est abstenue. Mais avec l’appli Vidal ma santé en poche, il lui suffit maintenant de poser la question pour avoir une réponse immédiate, « et dans un langage patient très différent de ce qu’on peut lire dans une notice de médicament », souligne Cécile Carron de la Carrière, directrice stratégie et communication du groupe Vidal.
Lancée en toute discrétion sur l’App Store et Google Play pour juger de l’accueil des premiers utilisateurs, l’appli remporte déjà un succès certain puisqu’elle a été téléchargée 3 200 fois et compte plus de 1 000 utilisateurs inscrits. De bon augure, alors que l’appli compagnon pourrait prochainement intégrer le catalogue de « Mon Espace santé ». « Elle fait partie des 30 applis sélectionnées sur les 138 qui ont candidaté, on espère qu’elle sera dans les premières à être référencées », indique Cécile Carron de la Carrière.
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