Depuis sa mise en service le 18 avril, le MIS* des Alpes Maritimes, domicilié au Centre hospitalier de Cannes, reçoit dix à quinze appels par jour. Et à chaque fois, les pharmaciens en ligne le répètent, ils se positionnent en complémentarité du pharmacien d’officine qui reste le premier recours.
Pour autant, Cyril Borronad, responsable du service et pharmacien au CH de Cannes, constate un besoin réel de patients « en situation isolée, en voyage, pressés, ou encore des parents d’enfants qui, une fois rentrés chez eux, constatent qu’ils n’ont pas bien assimilé les conseils du pharmacien ». « Le médicament nécessite une redite permanente du message », assène-t-il, rappelant que la totalité des pharmaciens a été formée pendant un an à l’entretien thérapeutique dans des services de soins. Des questions émanent également de patients s’interrogeant sur les interactions possibles entre compléments alimentaires et traitement médicamenteux.
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %