Selon le GEMME, le chiffre d’affaires 2018 des biomédicaments en France atteint 8 milliards d’euros (PFHT), dont 2 milliards sont éligibles à la concurrence biosimilaire. Mais la part des biosimilaires n’est que de 512 millions d’euros : 331 millions d’euros réalisés à l’hôpital, soit une progression de 101 % en un an ; et 181 millions d’euros en ville (+34 %). « Pour certaines molécules, l’arrivée de biosimilaires constitue un enjeu financier, comme l’étanercept et l’insuline glargine qui sont biosimilarisés depuis 2016. Pourtant en 2018, la part de marché de leurs biosimilaires est respectivement de 30 % et 41 % à l’hôpital, et de 20 % et 15 % en ville », note Stéphane Joly, président du GEMME.
Des chutes de brevet sont attendues prochainement. « Dans le top 10 en ville, les biomédicaments représentent 2,56 milliards d’euros de chiffre d’affaires, dont 1,1 milliard d’euros biosimilarisable en 2020. Dans la sphère hospitalière, les biomédicaments du top 10 font un chiffre d’affaires de 2,32 milliards d’euros dont 1,7 milliard biosimilarisable l’année prochaine… À horizon 2025, on parle de 2 milliards d’euros supplémentaires en ville et de 1,6 milliard à l’hôpital. C’est dire l’impact que pourraient avoir les biosimilaires sur le marché pharmaceutique », ajoute Stéphane Joly. C’est pourquoi le GEMME défend l’idée d’un « environnement incitatif » englobant à la fois les professionnels de santé – médecins et pharmaciens – et les patients.
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