Dans le cadre de tensions en Praluent, Sanofi avait demandé aux pharmaciens, en octobre, de ne commander cette spécialité que directement auprès du laboratoire. Cette mesure n’est désormais plus en vigueur et les officinaux doivent à nouveau passer par le grossiste-répartiteur. En revanche, les tensions persistent.
Les tensions d’approvisionnement en Praluent (alirocumab), qui ont d’abord touché le dosage 300 mg en septembre avant de s’étendre à tous ses dosages le 15 octobre (75 mg, 150 mg et 300 mg), persistent. À ce jour, aucune date de retour à un approvisionnement normal ne peut être avancée.
Néanmoins, Sanofi vient d’émettre une nouvelle préconisation aux pharmaciens. Le laboratoire leur demande « de ne plus commander Praluent directement auprès de Sanofi en remplissant un formulaire », comme il était préconisé depuis le 10 octobre. Désormais, les officinaux doivent « s’adresser directement aux grossistes pour obtenir Praluent », indique Sanofi dans un courrier aux professionnels de santé.
En revanche, la mesure de remplacement exceptionnel de Praluent 300 mg par l’officinal est toujours en vigueur. Ainsi en cas d’indisponibilité de Praluent 300 mg, le pharmacien peut toujours « procéder à un remplacement, à titre exceptionnel et temporaire et sans avis médical préalable, par la spécialité Praluent 150 mg, à raison de 2 injections consécutives sur 2 sites d’injection différents, conformément à leur autorisation de mise sur le marché (AMM) », rappelle l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). En cas d’indisponibilité de Praluent tous dosages, le pharmacien doit adresser le patient au médecin prescripteur pour envisager le recours à des alternatives thérapeutiques.
Les médecins, eux, ne doivent déjà plus initier de traitement avec ce médicament et recourir à des alternatives.
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