Les spécialités à base d’acarbose 50 mg sont en rupture de stock et la situation devrait s’améliorer à partir de juillet 2024. Dans cette attente, les pharmaciens sont invités à ne délivrer ces médicaments qu’aux patients déjà sous traitement, et à donner les formes sécables d’acarbose 100 mg en priorité aux patients traités par acarbose 50 mg, afin qu’ils puissent facilement prendre un demi-comprimé.
Les spécialités d’acarbose 50 mg sont en rupture de stock depuis le 18 juin et le marché global devrait s’améliorer à partir de juillet 2024. Dans ce contexte de tension d’approvisionnement et connaissant le besoin de ces médicaments dans le traitement du diabète non insulinodépendant, les laboratoires Arrow, Biogaran, Viatris, Zentiva ont envoyé un courrier aux pharmaciens afin de les informer de la conduite à tenir.
Tout d’abord, il est demandé aux officinaux de « réserver la délivrance de spécialités à base d’acarbose qu’aux patients déjà traités par ce médicament », et aux médecins « de ne pas initier de nouveaux traitements sous acarbose jusqu’à remise à disposition normale ».
Par ailleurs, les laboratoires rappellent que coexistent sur le marché français des spécialités à base d’acarbose au dosage 100 mg sous forme de comprimés sécables et de comprimés non sécables. Ainsi, « afin d’assurer au mieux la continuité de traitement de l’ensemble des patients déjà traités, les pharmaciens sont invités, dans la mesure du possible, à réserver la forme sécable des spécialités à base d’acarbose 100 mg aux patients traités par acarbose 50 mg ».
Les spécialités à base d’acarbose sont indiquées en traitement du diabète non insulinodépendant, en complément du régime alimentaire, en monothérapie comme en association aux autres thérapeutiques antidiabétiques.
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %