Pour faire face à des problèmes de disponibilité affectant Comtan et son générique, les médecins ne doivent plus initier de nouveaux traitements par entacapone. Le Stalevo pourra être utilisé comme alternative.
Les médicaments à base d’entacapone (Comtan et générique) sont utilisés comme adjuvants aux traitements par lévodopa/bensérazide ou lévodopa/carbidopa chez des patients atteints de la maladie de Parkinson qui sont non stabilisés par ces associations. Or le Comtan et son générique subissent des tensions d’approvisionnement qui devraient se poursuivre jusqu’à la fin de l’année 2020. « Dans ce contexte, nous demandons aux médecins de plus initier de nouveau traitement par entacapone afin de préserver les stocks disponibles et éviter une interruption de traitement pour les patients », indique l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
Si les patients actuellement traités ne peuvent pas se procurer leur médicament à base d’entacapone, ils sont invités à prendre contact avec leur médecin afin qu’il décide de la conduite à tenir, le temps que la situation se normalise. Ce dernier pourra alors prescrire comme alternative le Stalevo (carbidopa, lévodopa, entacapone). Deux cas sont alors possibles :
- Si le patient est traité par lévodopa/carbidopa (Sinemet et génériques) : il est possible de remplacer cette association par du Stalevo (lévodopa/carbidopa/entacapone) ou ses génériques.
- Si le patient est traité par lévodopa/bensérazide (Modopar et génériques) : il est également possible d’avoir recours au Stalevo ou ses génériques, mais en prêtant une attention particulière à la dose. Par exemple, 125 mg de Modopar correspond à 100 mg de lévodopa : il faut alors prescrire un Stalevo 100 (même chose pour les génériques de lévodopa/bensérazide).
Attention : les patients ne doivent jamais modifier leur traitement sans avis médical.
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %