Loi de santé : l’USPO veut davantage de place pour l’officine

Publié le 10/04/2015

Tandis que les députés examinent actuellement le projet de loi de modernisation de notre système de santé, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) demande à la ministre de la Santé qu’elle prenne davantage en considération les attentes de la profession. « La pharmacie ne doit pas être la grande absente du projet de loi de santé », estime son président, Gilles Bonnefond. Et de détailler une série de propositions qui, selon lui, répondent aux souhaits de Marisol Touraine dans le sens où elles « visent à réduire l’inégalité d’accès aux soins, à améliorer la prise en charge des patients et à renforcer la coordination entre professionnels de santé ». Le président de l’USPO préconise ainsi que l’automédication soit intégrée dans le parcours de soins des patients, que le conseil et la dispensation de substituts nicotiniques par le pharmacien soient pris en charge par l’assurance-maladie, ou encore que la coordination entre les professionnels de santé soit renforcée par un échange et un partage efficace des données de santé des patients. Gilles Bonnefond propose également que le service public d’information en santé (SPIS) soit étendu aux médicaments et aux produits de santé « afin que les patients et les professionnels de santé disposent d’informations fiables, actualisées et libres de toute influence professionnelle ».


Source : lequotidiendupharmacien.fr