Les dépenses de médicaments remboursés par l’assurance-maladie ont augmenté de 3,8 %, à 23 milliards d’euros en 2014, selon les chiffres publiés hier par la CNAMTS. Sur ce montant global, les dix premiers médicaments remboursés délivrés en officine totalisent à eux seuls 2,65 milliards d’euros, un montant en baisse de 6 % depuis 2013.
Le classement des dix premiers produits remboursés est dominé par Humira avec 395 millions d’euros, deux hypolipémiants dont Crestor qui se place au deuxième rang avec 322,2 millions d’euros et deux anticancéreux. En quatrième position, Lucentis talonne Doliprane (320,9 millions d’euros). Ce Top ten, qui signe l’arrivée de Zytiga et d’Inegy, diffère sensiblement de l’édition 2013 où Lucentis (441 millions) devançait Humira.
De manière plus globale, les ventes de médicaments remboursés en pharmacie ont chuté de 1 % en dépit d’une hausse de 0,7 % des prescriptions. « L’augmentation des dépenses résulte exclusivement de l’arrivée des nouveaux antiviraux d’action directe (NAAD) dans le traitement de l’hépatite C », analyse l’assurance-maladie.
Les chiffres du premier semestre 2015 confirment la tendance à la baisse des dépenses de médicaments remboursés délivrés en officine. En dépit d’une hausse globale de 4,5 %, les ventes ont diminué de 0,4 %, la facture des dix médicaments les plus vendus en officine au cours des six premiers mois s’élevant à 1,38 milliard d’euros. Une nouvelle fois Humira remporte la palme, devancé par Doliprane, suivi de Crestor, Enbrel et Lucentis. À noter enfin l’arrivée dans ce classement d’un second traitement contre la DMLA, Eylea (Bayer), et de l’insuline Victoza.
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