LA MISE EN PLACE du libre accès marque un net ralentissement. C’est le résultat de la 2e vague d’études, menées du 2 au 18 février, par le cabinet Median Conseil, sur 350 pharmacies dont le chiffre d’affaires est égal ou supérieur à 1 million d’euros. Par rapport à la 1e vague d’études, effectuées du 1e au 15 octobre 2008, son implantation n’a progressé que de 9 points, pour atteindre les 38 %. En outre, 21 % des officines déclarent avoir l’intention de mettre en place cette mesure (-12 %), tandis que 7 % ne savent pas (-1 %) et 34 % ne souhaitent pas l’appliquer (+4 %).
Median Conseil remarque que le libre accès est mieux implanté dans les officines de plus de 1,5 million d’euros de chiffres d’affaires et celles dont la surface est supérieure à 80 m2. Les pharmaciens qui ont implanté le libre accès évoquent trois raisons : l’obligation de suivre la tendance (36 %), le souhait de développer le chiffre d’affaires de la médication familiale (28 %) et l’envie de tester la mesure par curiosité (24 %). Ceux qui ne l’ont pas mis en place font valoir le manque de temps et de place, ainsi que leur opposition à cette mesure.
Le cabinet d’études note par ailleurs que « la bataille pour l’espace en libre accès est âpre » puisque, en excluant les marques ombrelles, « aucune marque n’est présente dans plus de 40 % des pharmacies ». Seules sept marques sont présentes dans l’intervalle de 30 à 40 % des officines.
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