Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il a fallu beaucoup de temps pour avoir la certitude qu’il est possible de réduire de manière très significative les risques de maladies cardiovasculaires et de cancers. Par exemple, en ayant une meilleure « hygiène de vie », en ne fumant pas (les premières études établissant une relation causale et quantitative entre tabac et cancer bronchique remontent au début des années cinquante), buvant peu, mangeant équilibré (notamment en ce qui concerne les fruits et légumes) et en ayant une activité physique suffisante. Une étude britannique réalisée entre 1993 et 2007, a d’ailleurs montré que le simple respect de ces dernières mesures permet d’augmenter en moyenne de 14 ans l’espérance de vie.
La preuve que la diminution du taux plasmatique du LDL-cholestérol grâce à une statine (la simvastatine) est corrélée à la réduction de la fréquence des événements cardiovasculaires (infarctus, AVC…) ne date que de 1994, apportée par la publication de l’étude 4 secondes.
Pour conclure, soulignons qu’il ne fait pas de doute que l’avenir à court terme sera dominé par la problématique de la prévention des maladies chroniques, dont une large proportion est liée aux modifications de notre mode de vie et de notre environnement.
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