Quelles sont les règles d’affichage des prix des médicaments non remboursables ?
Lorsqu’ils sont exposés à la vue du public, leurs prix font l’objet d’un affichage visible et lisible. Cet affichage peut être remplacé par un étiquetage pour les médicaments en accès direct au public. Quant aux médicaments non remboursables et non exposés à la vue du public, leurs prix sont étiquetés ou répertoriés dans un catalogue librement accessible par le consommateur.
Quelles mentions doivent figurer sur les étiquettes des produits de parapharmacie ?
Le prix de vente au kilogramme ou au litre, ou au millilitre pour les produits de faible contenance et de forte valeur.
Comment mettre en avant les promotions ?
Pour qu’elles soient facilement identifiables et qu'elles se démarquent des prix bas permanents, elles sont présentées en masse sur un meuble promotionnel, avec une affiche spécifique. La communication promotionnelle se distingue de la communication sur les prix bas permanents, par sa structure, ses dimensions, ses couleurs et son emplacement. Le consommateur perçoit ainsi la complémentarité de ces deux actions commerciales, l'une est permanente, l'autre est ponctuelle. Dans le cas d’une promotion, un double étiquetage est obligatoire avec le prix de référence et le prix réduit. Le prix de référence est le prix le plus bas effectivement pratiqué dans la pharmacie au cours des 30 jours précédant l’opération de promotion.
Pourquoi les promotions et les ventes par lots de médicaments conseils sont-elles proscrites ?
Elles sont contraires au principe selon lequel, « le pharmacien ne doit pas, par quelque procédé ou moyen que ce soit, inciter ses patients à une consommation abusive de médicaments ». Le pharmacien peut en revanche bâtir une politique de prix concurrentiels sur les médicaments non remboursables, à condition de procéder « avec tact et mesure ».
Qu’est-ce qu’un « prix psychologique » ?
C’est le prix que le consommateur est prêt à payer pour un produit. Lors de ses achats, le consommateur va juger le rapport qualité/prix. Il va aussi comparer en faisant appel aux prix de référence qu’il a observés antérieurement. Il est conseillé de travailler les produits sensibles et les offres promotionnelles en prix psychologique pour donner au point de vente une image positive de prix attractifs qui se répercutera sur la fréquentation et sur le panier moyen.
Doit-on systématiquement délivrer un ticket de caisse ?
Hormis pour les préparations magistrales et officinales, la remise d’un ticket de caisse est facultative. Sauf si le client le réclame.
Le message « prix bas toute l’année » peut-il être relayé en vitrine ?
Les messages publicitaires agressifs sont contraires à la déontologie. À cet égard, les vitrines ne peuvent être utilisées pour solliciter la clientèle par des procédés contraires à la dignité de la profession, ce qui est le cas des accroches tapageuses. Par exemple, les affiches surdimensionnées par rapport à la taille de la vitrine, les bandeaux fluorescents pour annoncer « Les prix les plus bas » ou « Prix justes ».
À quoi s’expose le titulaire en cas de publicité agressive sur les prix ?
Tout dépend de l'approche que peut avoir sur la publicité et la concurrence tel ou tel Conseil régional, et selon que les poursuites sont exercées par le Président de ce conseil (garant de l'intérêt général de la profession), ou par un pharmacien victime d'une concurrence qu'il trouve personnellement abusive. Les sanctions prononcées sont d'ordre disciplinaire. Elles comportent rarement une interdiction d'exercer et se limitent donc la plupart du temps à l'avertissement ou au blâme.
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