Le bilan réalisé par la Haute Autorité de santé (HAS) montre le succès du dispositif permettant aux patients et usagers de participer à l'évaluation du médicament et des autres produits de santé. La HAS est effectivement chargée d'évaluer l’intérêt et le progrès qu’apportent les médicaments et les dispositifs médicaux, ainsi que leur efficience, en vue de leur remboursement par l’Assurance-maladie et de la fixation de leur prix par le Comité économique des produits de santé (CEPS).
Durant les six premiers mois de l'expérimentation (novembre 2016-mai 2017), 76 évaluations de médicaments et 7 évaluations de dispositifs médicaux ont été ouvertes à la contribution des associations de patients et usagers. Ces dernières ont rendu 25 contributions concernant 22 médicaments et un dispositif médical. Ce sont surtout les médicaments du cancer et du diabète qui suscitent des contributions, ce que la HAS explique notamment par « l’existence d’associations désireuses de contribuer et aptes à le faire » dans ces domaines précis. De même, les médicaments orphelins et ceux bénéficiant d'une autorisation temporaire d'utilisation (ATU) enregistrent un meilleur taux de participation.
La HAS note que les contributions ont apporté des observations utiles, notamment concernant l'influence sur le mode de vie et l'attente des patients. Le dispositif va faire l'objet d'améliorations continues. L'instance souhaite conserver le principe de retour d’information vers l’association, pour discuter avec elle de la contribution et expliquer si besoin l’avis de la commission. Elle réfléchit également à développer un accompagnement des associations pour qu'elles puissent contribuer à ces évaluations de manière plus systématique.
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