L'Ordre des médecins émet de sérieuses réserves sur la place de l'homéopathie dans l'arsenal de prescription.
« L'utilisation médiatique des termes de "médecines alternatives et complémentaires", concernant notamment l'homéopathie, entretient une ambiguïté qui est source de confusion », estime le Conseil national de l'Ordre des médecins dans une mise au point publiée ce mardi 19 juin. Sans prendre position sur la question du remboursement, l'Ordre dit clairement que l'homéopathie ne doit jamais être le premier remède proposé.
L'institution ordinale souligne que « la prise en charge médicale d'un patient doit être conforme aux exigences de qualité et de sécurité des soins, voire de leur urgence ».
L'Ordre précise toutefois que si « le traitement préconisé par un médecin ne peut, en aucun cas, être alternatif aux données acquises de la science et à l’état de l’art, il peut comporter une prescription adjuvante ou complémentaire, médicamenteuse ou autre, que le médecin apprécie en conscience dans chaque situation, après avoir délivré au patient une information loyale, claire et appropriée ».
« Le code de la santé publique relatif à la déontologie médicale interdit de présenter comme salutaires et sans danger des prises en charge ou des thérapeutiques non éprouvées », rappelle enfin l'instance ordinale.
Quelque 5 000 médecins exercent en France l'homéopathie, une spécialité toujours pas reconnue par l'Ordre des médecins.
Avec l'AFP.
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