Une trentaine de pipettes présentes dans 7 lots de Doliprane 2,4 %, suspension buvable, ne sont pas graduées. À chaque délivrance du sirop antalgique, le pharmacien est appelé à vérifier l’état de la pipette.
Une trentaine de pipettes qui servent à prélever la bonne dose de Doliprane 2,4 %, suspension buvable présentent un défaut d’impression, qui se traduit par une absence de graduation, alertent le Laboratoire Opella Healthcare France et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
Ces pipettes sont contenues dans 7 lots (3KLR12D1, 3KLR13D2, 3KLQ70DU, 3KLQ69DT, 3KLR14D3, 3KLQ71DV, 3KLQ72DW) des boîtes de Doliprane 2,4 %, suspension buvable. Soit, au total plus d’1,3 million de boîtes. « Ces lots ne sont, à ce stade, pas rappelés », précise Opella Healthcare France.
Dans ce contexte, il est demandé aux pharmaciens de vérifier dans leurs stocks la présence de boîtes des 7 lots concernés. Ils doivent également vérifier l’état de chaque pipette au moment de la délivrance, devant le patient. Si la graduation de la pipette est manquante, le pharmacien devra alors contacter Opella au 0 801 907 577, pour retour du produit et obtenir un avoir. De plus, le pharmacien échangera la boîte des patients qui en rapporteraient une avec une pipette non graduée.
Le laboratoire indique que « le défaut ne concerne que la pipette et que l’intégrité et la qualité du sirop contenu dans le flacon sont intactes ». Aucun cas de pharmacovigilance en lien avec ce défaut d'impression n'a été rapporté à ce jour. Le fabricant des pipettes affirme avoir pris des mesures afin que les nouveaux lots ne comportent pas ce défaut.
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %