À la question de savoir si l’amendement de Thomas Mesnier proposant la dispensation protocolisée par le pharmacien dans certaines pathologies ciblées pouvait redorer le blason de l’automédication, la réponse fuse. « Si on attaque de cette manière, on va se planter, déclare la députée Agnès Firmin Le Bodo. L’idée c’est de répondre à une urgence, d’expérimenter avec un protocole bien écrit, sur certaines pathologies, et de reconnaître aussi le rôle du pharmacien. Pour l'officinal c’est un acte important qui met en cause sa responsabilité. Je ne relierais certainement pas automédication et dispensation protocolisée, ça pénaliserait les deux sujets. »
Face à l’hostilité des médecins concernant cette mesure, il faut donc jouer serré. Gilles Bonnefond, président de l’USPO, souligne que « des protocoles "cystite" existent déjà en France, en toute illégalité, pour répondre aux besoins des patients. Maintenant on ne peut plus bricoler, il convient que chaque acteur soit protégé et que le patient soit en sécurité. Une boîte à outils doit être mise à la disposition des acteurs de terrain ».
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