Depuis le 27 juin 2021, Baclofène Zentiva n’était plus remboursé dans l’indication sevrage alcoolique. Cette difficulté administrative vient d’être levée avec la parution au « Journal officiel » du 6 juillet de son inscription sur la liste des spécialités remboursables.
Après le Baclocur, c’est le baclofène Zentiva qui entre dans la liste des spécialités à base de baclofène officiellement indiquées et remboursées dans le sevrage alcoolique.
Rappelons que Baclofène Zentiva, tout comme Liorésal, est un médicament initialement indiqué dans les contractures spastiques, notamment celle de la sclérose en plaques. Mais, depuis la publication du livre « Le dernier verre » d’Olivier Ameisen, ces deux spécialités ont été prescrites par certains médecins, hors AMM à forte dose, dans le sevrage alcoolique. Elles ont alors fait l’objet d’une RTU, donnant un cadre et un remboursement aux patients bénéficiant de baclofène dans l’alcoolodépendance, avant la mise sur le marché effective de Baclocur, spécialité à base de baclofène qui aura alors l’indication sevrage alcoolique.
À la commercialisation de Baclocur le 14 décembre 2020, cette RTU devait tomber. Ce fut le cas pour Liorésal, qui n’est plus remboursable dans le sevrage alcoolique depuis le 15 février 2021, mais pas pour Baclofène Zentiva, car ce dernier a demandé une extension d’AMM dans le sevrage alcoolique, qu’il a obtenue le 27 novembre 2020. Dans ce cadre, il a bénéficié d'un régime post-RTU qui a permis son remboursement jusqu'au 27 juin 2021, de façon à assurer la continuité et l'observance du traitement chez les patients traités par cette spécialité, dans l’attente de la publication de sa prise en charge au « Journal officiel ».
Mais les textes de loi se faisant attendre, depuis le 27 juin, le médicament n’était plus remboursable dans l’indication sevrage alcoolique. Cette difficulté administrative vient d’être levée avec son inscription sur la liste des spécialités remboursables au « Journal officiel » du 6 juillet 2021 dans l'indication « réduction de la consommation d'alcool, après échec des autres traitements médicamenteux disponibles, chez les patients adultes ayant une dépendance à l'alcool et une consommation d'alcool à risque élevé ». Son taux de remboursement est de 30%.
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