Les syndicats de prestation de santé à domicile (SPSAD) et les pharmaciens d'officine dénoncent un avis du Comité économique des produits de santé (CEPS) visant à baisser le niveau de prise en charge de ces prestations.
Dans une lettre ouverte au président de la République, cosignée par la Fédération des prestataires de santé à domicile (PSAD), le Syndicat national des prestataires de santé à domicile (SNADOM), l'Union des prestataires de santé à domicile indépendants (UPSADI) et l'Union nationale des prestataires de dispositifs médicaux (UNPDM), à laquelle sont affiliés 10 000 pharmaciens d'officine, demandent solennellement à François Hollande de suspendre un projet émanant du Comité économique des produits de santé (CEPS). Cet avis, publié le 5 août, prévoit la baisse du tarif de remboursement de plus de 250 produits ou prestations dans les domaines de l'autosurveillance glycémique, l'autotraitement du diabète, l'apnée du sommeil, la prévention d'escarres, la nutrition orale, la nutrition entérale, la stomie, les troubles de la continence et les chaussures orthopédiques. S'il était appliqué, ce plan impliquerait une baisse allant de 4 à 10 %, soit un total de plus de 200 millions d'euros qui s'ajoute aux baisses déjà en cours et négociées pour l'année 2016. Selon les acteurs de la prestation santé à domicile et les officinaux, « ce plan d'économies va littéralement asphyxier le secteur. Les montants envisagés de baisses ne sont pas absorbables par les entreprises, associations et pharmaciens d'officine. (...) Ce sont plus d’un million de patients qui ne pourront plus disposer du même niveau ni de la même qualité de traitement qu’aujourd’hui ».
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