Un DGS-Urgent daté du 22 décembre autorise chaque pharmacie d’officine à « disposer d’un stock d’avance d’une ou deux boîtes de Paxlovid issues du stock État ».
Comme l'indique le document envoyé aux professionnels de santé, cette mesure « vise à s’affranchir du délai de commande et de livraison entre la pharmacie d’officine et le grossiste-répartiteur ». Jusqu’à présent, toute boîte commandée et non dispensée devait être retournée auprès du grossiste-répartiteur.
La direction générale de la santé (DGS) rappelle également qu'un dispositif d’appui à la prescription de l'antiviral Paxlovid (nirmatrelvir/ritonavir) a été mis en œuvre « afin d’apporter aux médecins prescripteurs un appui dans la prescription, tant dans la confirmation de l’indication que dans la gestion des interactions médicamenteuses ». Par un arrêté publié le 9 décembre, le gouvernement a aussi et surtout mis en place un assouplissement de la prescription par ordonnance conditionnelle. Autant de décisions qui visent à favoriser les prescriptions et l'usage de Paxlovid. « C'est un antiviral qui bloque la réplication, qui permet, quand on le prend dans les trois ou cinq premiers jours des symptômes, d'empêcher l'évolution vers des formes graves », rappelait ainsi la présidente du COVARS, Brigitte Autran, au début du mois.
Selon les recommandations de l'ANRS, Paxlovid est aujourd'hui le traitement curatif de première intention pour les patients à risques de formes sévères, quel que soit le variant ou sous-variant de SARS-CoV-2. Faciliter le recours au Paxlovid est devenu d'autant plus important que « l'utilisation des anticorps monoclonaux n'est plus recommandée dans le contexte épidémique actuel », rappelle également le DGS-Urgent.
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