Vendre le médicament à l’unité pour renflouer les comptes de la Sécurité sociale ! Voilà la dernière trouvaille du gouvernement. Cette idée éculée, souvent évoquée par le passé, mais jamais mise en application, ressort à l’occasion de la présentation du budget de la Sécu pour 2014. C’est le type même de la fausse bonne idée. Derrière une apparence de bon sens paysan - éviter le gâchis des « cachets » non consommés - se cache une évidente perversité. Une telle mesure serait non seulement inutile, mais surtout dangereuse si elle allait jusqu’au déconditionnement des blisters. Toute manipulation de ce type est une source d’erreur, alors que les efforts actuels tendent à assurer une traçabilité totale. À croire que la récente affaire du furosémide, liée à un problème de déconditionnement intempestif, a déjà été oubliée, et que les leçons de ce cafouillage n’ont pas été tirées. Difficile de ne pas voir derrière cette annonce une opération de communication démagogique, alors que, pour des économies de bouts de chandelles, on risque de bouleverser un système qui fonctionne bien. Il faut le répéter : le gaspillage des médicaments n’est pas un problème de conditionnement, mais de non-observance.
EDITORIAL
Une fausse bonne idée
Publié le 30/09/2013
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
JACQUES GRAVIER
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3033
Ça vient de sortir
Orkambi granulés : un nouveau dosage pour les tout-petits
Prévention des IST
Un nouveau préservatif féminin remboursable
La gemmothérapie, une source d'énergie vitale
La force et la pureté du bourgeon frais
Vaccin antirabique
Rabipur toujours en tension d’approvisionnement