L’information a été donnée vendredi par l’agence de presse américaine « Bloomberg News » et reprise par « Les Échos » dimanche. Le laboratoire de génériques israélien Teva aurait des vues sur son concurrent américain Mylan et « étudie les moyens de financier l’opération ». Il n’a pas encore approché officiellement son rival mais ce dernier semble au courant de l’intérêt de Teva puisque Robert Coury, président du conseil d’administration de Mylan, s’est fendu d’un communiqué : « Nous avons déjà examiné un rapprochement potentiel entre Mylan et Teva par le passé et nous sommes persuadés qu’il n’aurait pas de logique industrielle et que la mayonnaise ne prendrait pas ». Pour autant, le groupe américain étudiera « attentivement » toute offre qu’il pourrait recevoir, mais affirme « peu probable qu’un rapprochement obtienne les approbations des régulateurs ». De son côté, Teva n’a pas souhaité « commenter des rumeurs de marché ». Des rumeurs qui ont tout de même entraîné une hausse du titre de Teva de 2,22 % à 65,01 dollars et de celui de Mylan de 4,23 % à 69,66 dollars vendredi à la clôture de la Bourse de New York. Cette annonce intervient dix jours après l’annonce par Mylan d’une OPA hostile sur l’américain Perrigo, pour 28,9 milliards de dollars. Perrigo n’est pas un génériqueur, mais dispose de la plus large gamme de produits d’automédication aux États-Unis et en Europe. Selon la presse américaine, Mylan cherche ainsi à gagner en taille pour conserver son indépendance. Début mars, Mylan a déjà repris l’activité générique d’Abbott en Europe.
Teva envisage de racheter Mylan
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Publié le 20/04/2015
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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