Accusés par l'UFC-Que Choisir de commercialiser des produits sans la protection minimale contre les UVA requise, les fabricants de crèmes solaires répliquent.
Sur les 17 produits de protection solaire d’indices élevés (50 et 50 +) destinés aux enfants testés par l’UFC-Que Choisir, 5 n’offriraient pas la protection minimale contre les UVA requise par les experts français et les autorités européennes. Faux, rétorquent certains d'entre eux, bien décidés à ne pas laisser ces accusations lettre morte.
Pointé par l'enquête de l'UFC-Que Choisir, le fabricant de la marque de produits solaires Lovea, Biocos, n'hésite à parler de « propos diffamatoires ». Il annonce qu'il va poursuivre le magazine pour diffamation. « Notre produit est tout à fait conforme à la réglementation européenne, affirme Biocos. Tous les tests sont réalisés par un laboratoire indépendant garantissant des résultats objectifs et conformes à la réglementation. » Le fabricant souhaite d'ailleurs le prouver en diffusant les résultats de ce laboratoire (voir les documents 1 et 2).
L'UFC-Que Choisir a fait « une mauvaise interprétation » des données, indique de son côté Cédric Mourlon, P-DG et fondateur du laboratoire belge Biosolis, également visé par le magazine. « Nous faisons des analyses deux à trois fois par an sur nos produits, qui sont vendus dans plus de 30 pays, dont les États-Unis », précise-t-il. Il juge les conclusions de l'UFC-Que Choisir aberrantes et envisage, lui aussi, de lui réclamer des dommages-intérêts pour le préjudice subi.
Enfin, dans un communiqué, Bioderma souhaite également rassurer ses clients sur l'exactitude des coefficients de protection UV annoncés sur ses produits. Le laboratoire explique aussi que « le test qui a été réalisé par le magazine UFC Que Choisir est un test dit in vitro » (...). Une méthode de test qui, selon lui, n'est que partiellement adaptée pour ce type de produit. Pour Bioderma, les seuls tests « reconnus pour leur totale véracité », sont les tests « in vivo » réalisés sur un panel de volontaires en conditions réelles d’usage.
Avec l'AFP.
Décision de police sanitaire
Exploitation et publicité suspendues pour un patch prétendant soigner de nombreuses maladies
Ça vient de sortir
Orkambi granulés : un nouveau dosage pour les tout-petits
Prévention des IST
Un nouveau préservatif féminin remboursable
La gemmothérapie, une source d'énergie vitale
La force et la pureté du bourgeon frais