Le groupe pharmaceutique et cosmétique Pierre Fabre a été victime d’une cyberattaque. Certains sites de production sont à l’arrêt, mais la distribution n’est pas interrompue.
Une cyberattaque visant le groupe Pierre Fabre a eu lieu tôt mercredi matin, selon la direction. La propagation du virus informatique a été stoppée et, en parallèle, les opérations de réparation ont démarré « dès le 31 mars pour permettre un retour progressif à la normale », a indiqué le groupe. Cette attaque « a entraîné l’arrêt provisoire d’une grande partie des activités de production, à l’exception du site de production d’actifs pharmaceutiques et cosmétiques de Gaillac dans le Tarn », indique Pierre Fabre.
Toutefois, la disponibilité des produits Pierre Fabre auprès des patients et des consommateurs continue à être assurée. Notamment, « le site de distribution de médicaments d’Ussel (Corrèze) assure la distribution des traitements anticancéreux qui sont livrés directement aux pharmaciens ou aux hôpitaux », précise le laboratoire. Ce dernier rappelle par ailleurs que les produits pharmaceutiques et cosmétiques sont distribués via des grossistes-répartiteurs, qui détiennent des stocks de produits. De plus, « près de 70 % du chiffre d’affaires du groupe est réalisé à l’international, via 44 filiales et des distributeurs qui détiennent leurs propres stocks, ainsi que via les grossistes des 140 pays dans lesquels ses produits sont distribués ».
La direction a fait savoir que les équipes techniques étaient « à pied d’œuvre pour rétablir la situation au plus vite ». Elle n’a pas communiqué sur l’origine de la cyberattaque et un éventuel dépôt de plainte.
Pierre Fabre, basé à Castres (Tarn), compte près de 10 000 salariés dans le monde - plus de 6 000 en France - répartis sur une cinquantaine de sites, dont 15 principaux en France. Le groupe, non coté en Bourse, a réalisé un chiffre d’affaires de 2,2 milliards d’euros en 2020.
Avec l'AFP.
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