Les annonces de plans sociaux se multiplient dans l’industrie pharmaceutique, y compris parmi les leaders mondiaux. GlaxoSmithKline a ainsi indiqué la suppression de 850 postes en France d’ici à 2012, dont 96 en Recherche et Développement (R & D) et 702 en production. Au plan mondial, entre 6 000 et 10 000 postes sont menacés, et des plans sociaux sont prévus dans ses départements financier, informatique et des ressources humaines.
Pfizer France envisage, pour sa part, de supprimer 700 emplois, dont 500 dans le secteur de la visite médicale (VM), au 1er décembre 2009. D’ici là, pas de licenciements contraints mais des mesures encourageant les départs volontaires et les préretraites. Au niveau mondial, les effectifs R & D de Pfizer seront réduits de 5 à 8 % en 2009, soit jusqu’à 800 chercheurs concernés. Le plan global de restructuration, qui passe par une baisse de 10 % de ses effectifs et la fermeture de 5 usines sur 46, ne précise pas s’il aura un impact sur les salariés de Wyeth, laboratoire qu’il vient d’absorber.
De son côté, sanofi-aventis a prévu 927 suppressions d’emploi en France (dont 817 VM), auxquelles s’ajoutent les 350 prévues à Vitry-sur-Seine, et 650 aux États-Unis.
Chez Bristol-Myers Squibb (BMS), un plan de restructuration prévoit son désengagement de deux usines entre la fin 2009 et la mi-2010. Sur 400 salariés en France, la moitié sera transférée sur le site d’Agen, les autres seront licenciés.
Le laboratoire AstraZeneca a lui aussi annoncé, début 2009, la suppression de 15 000 postes dans le monde d’ici à 2013, deux ans après s’être séparé de ses sites de fabrication.
À ceux-là s’ajoute ratiopharm, qui a annoncé en février la remise en cause de 600 postes dans le monde. Le 5e génériqueur mondial doit être vendu prochainement pour sauver sa maison mère, le groupe Merckle, de la faillite.
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