Dans un document publié le 10 novembre, les entreprises du médicament (LEEM) exposent dix raisons pour proposer une alternative à la politique de santé actuelle et à celle prévue dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2016. Il passe en revue point par point les divers freins « qui entravent le développement de l’industrie du médicament en France ».
Il compare également ces indicateurs aux données des autres pays européens. Le LEEM relève ainsi une contribution du médicament aux économies de dépenses de santé de plus en plus lourde, qui se traduit par une récession durable du chiffre d’affaires du médicament de ville et une dépense en médicament par habitant bien inférieure à certains pays, dont la Suisse et l’Allemagne.
Ajoutée à cela, une activité industrielle écrasée par des lourdeurs administratives (443 jours sont nécessaires en moyenne pour obtenir un accès au marché, contre 107 en Suisse), et un régime d’imposition draconien. Les effets structurels sur l’industrie du médicament s’en font ressentir, avec un repli historique des exportations et une chute de l’emploi.
Le LEEM souligne les signes d’affaiblissement, comme la chute de la valeur ajoutée de la production pharmaceutique, le faible nombre de molécules produites (8 contre 28 en Grande-Bretagne et 32 en Allemagne), ainsi que le recul des investissements sur les sites français.
Politique du médicament
La France s’enfonce
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Publié le 16/11/2015
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3217
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