• Vendredi 7 juin : un pharmacien breton, intrigué par la survenue d’effets de somnolence chez une de ses patientes traitées par le furosémide 40 mg Teva, alerte le fabricant.
• Samedi 8 juin : Deux comprimés de zopiclone sont retrouvés dans les boîtes de furosémide rapportées par la patiente. L’ANSM procède au rappel de deux lots incriminés (Y 175 et Y 176).
• Dimanche 9 juin : un premier décès susceptible d’être lié à l’ingestion d’un somnifère au lieu d’un diurétique est annoncé. Il s’agit d’un nonagénaire marseillais chez qui des boîtes faisant partie des deux lots retirés du marché ont été retrouvées.
• Lundi 10 juin : l’ensemble des lots de furosémide 40 mg Teva sont rappelés, à titre de précaution.
• Mardi 11 juin : les inspecteurs de l’ANSM indiquent que les premières constations des investigations menées dans l’usine de Sens (où ont été conditionnés les lots de furosémide suspectés) ne permettent pas d’identifier de défaut dans l’organisation, les pratiques ou les équipements de nature à conduire les autorités sanitaires à interrompre l’activité du site.
• Mercredi 12 juin : le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour tromperie aggravée, homicides et blessures involontaires, mise en danger de la vie d’autrui et administration de substance nuisible.
• Vendredi 14 juin : le président de Teva France, Érick Roche, évoque la « piste humaine ».
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %