Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) se prononce favorablement pour la cigarette électronique comme aide au sevrage tabagique. Il souhaite qu'une version médicale, vendue en pharmacie, fasse son apparition sur le marché français.
Que la cigarette électronique médicale soit disponible, remise par le pharmacien et remboursée au même titre que les substituts nicotiniques, dans le cadre d’un programme de sevrage tabagique. Tel est le vœu prononcé par le Haut Conseil de la santé publique dans un avis, qui demande aux autorités de santé d’entamer rapidement des discussions, notamment avec l’industrie pharmaceutique, sur la faisabilité d'une telle commercialisation.
Toutefois, le Haut Conseil de la santé publique reconnaît que le problème est plus complexe qu’il n’y paraît. En effet, le statut de cigarette électronique existe déjà dans la loi française (elle doit avoir pour indication le sevrage tabagique, contenir au moins 10 mg de nicotine dans la cartouche, et le e-liquide doit renfermer au moins 20 mg/ml de nicotine).
Cependant, aucune e-cigarette médicament n’a été commercialisée à ce jour. L'industrie pharmaceutique n'est pas forcément compétente en la matière, et il apparaît inconcevable d’avoir une cigarette électronique médicale manufacturée par les industriels du tabac, qui pourrait être remboursée et vendue en pharmacie. Pour le moment, le HCSP réitère donc son message aux professionnels de santé et aux fumeurs : la cigarette électronique est un outil de sevrage tabagique qui peut aider les fumeurs à cesser de fumer et qui est un moyen de réduire les risques dus au tabac.
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